la route de tassiga

je termine aujourd'hui le récit "la route de tassiga" d'antoine piazza

récit d'un chantier au niger, construction d'une route - un rêve : une route qui joindrait l'océan atlantique à l'océan indien, traversant l'afrique sur sa plus grande largeur - route impossible et mythique

le regard d'un des expatriés un peu pas comme les autres : il est l'instituteur, donnant classe aux enfants de toute la troupe de TP, travailleurs de chantier - il fait partie de la compagnie tout en étant toujours un peu à côté, et il regarde

il y a la chaleur, l'ennui, les beuveries, les défis, la cohésion de l'équipe, le plaisir du travail correct et terminé, les femmes qui font ce qu'elles peuvent, la technique aussi - un microcosme observé d'un oeil fin, humoristique, et bienveillant

j'ai beaucoup apprécié - et j'y reconnaissais pas mal de comportements, moi qui ai vécu presque toute ma carrière professionnelle dans un milieu exclusivement masculin, de techniciens, ingénieur et autres de même acabit - ce n'est que depuis une dizaine d'années que les femmes ont pris leur place dans cet univers, et encore en très petit nombre - trois sur une quarantaine, c'est encore une très petite minorité, femmes instruites de technique et à la taille vive